Le choix du conjoint
« Le choix du conjoint », est tiré de l’ouvrage la formation du couple, en 2006, de Michel Bozon, sociologue et directeur de recherche à l’Institut Nationale d’Etudes Démographiques à Paris. Il s’est beaucoup intéressé à la sociologie de la sexualité.
Dans ce texte, l’auteur nous explique que le choix d'un conjoint est un élément indispensable dans les familles, au par avant les parents exerçaient une pression sur leurs enfants, ils décidaient pour eux. Dans la plupart des milieux sociaux, les mariages arrangés sont plus rare ; l’endogamie (mariage à l’intérieur du groupe d’appartenance) diminue considérablement, tandis que l’exogamie depuis le 2Oème siècle, s’accroit activement : (cf. texte « il apparait que les agriculteurs, très forte stabilité résidentielle, ont en fait la pratique matrimoniale la plus exogame. En revanche, les cadres, dont la mobilité résidentielle est la plus grande, comportement apparemment exogame ; les ouvriers ont tendance à se procurer un conjoint sur place), donc ils sont endogame (choix du conjoint à l’intérieur de leur groupe d’appartenance) . Les familles laissent le choix à ceux qui sont concernés par le mariage le choix de régler cette affaire. Dans cet extrait nous voyons, que ce n’est pas grâce à l'amour que le conjoint est sélectionné. N’importe qui ne se marie pas avec celui qu’il ou elle veut. De nos jours, les rencontres se font plutôt durant le temps libre, en effet, pour les classes populaires les rencontres se font plutôt dans des lieux publics ouverts alors que pour les classes supérieurs les rencontres se font plutôt dans des lieux réservés, et le choix du conjoint n’est pas perçue de la même façon, selon si l’on est un homme ou si l’on est une femme ( cf. texte les hommes valorisent chez la femme le physique tandis que pour la femme, elles mettent en avant le social,