Le congrès de berlin et l'impérialisme européen en afrique
Le chancelier allemand Bismarck arrive au pouvoir des 1871 dans une Allemagne considérée comme une des plus grandes puissances européennes. Il y régnait un climat politique stable et plutôt neutre, caractérisé par une politique étrangère de préservation de la paix en Europe. L’objectif principal de l’Allemagne était de maintenir une Europe stable en étouffant d’éventuels sursauts nationalistes ou révolutionnaires mais aussi de constituer un réseau d’alliance solide au profit de ses propres intérêts. C’est avec Bismarck que ce dernier point se concrétisera. En effet, l’objectif premier de Bismarck était d’éviter un système d’alliance et de coalition contre l’Allemagne, le tout en détournant l’attention des principales puissances des territoires européens au profit de leurs conquêtes coloniales. C’est la dictée de Kissinger qui mettra en place ce système. De là, découlera la conférence de Berlin sur le partage des territoires africains. Nous allons alors voir les principales causes et effets de sa politique.
Bismarck va dans un premier se consacrer à maintenir la paix en Europe en créant des systèmes d’alliances entre les puissances (comme l’alliance des trois empereurs) lui permettant d’atteindre son objectif de stabiliser la situation politique en Europe. Il s’est également attelé à isoler la France du système diplomatique européen, ce dernier pays menaçant de se mesurer de nouveau à l’Allemagne suite à la perte de l’Alsace Lorraine. Sa politique ambitieuse de maintien de la paix en Europe fut couronnée par le « Kissinger Diktat » qui eut lieu en 1871. Ce dernier va permettre à Bismarck d’assoir l’hégémonie allemande en Europe, par la mise en place de plusieurs coalitions et alliances défensives au profit de l’Allemagne, en prenant bien soin d’écarter la France. Parmi les alliances les plus connu il y eut l’entente des trois Empereurs (russe, austro-hongrois et allemand) qui stipule une