le dialogue d'idées
Une argumentation peut prendre la forme d’un dialogue entre deux ou plusieurs personnes.
Le dialogue est un moyen essentiel pour confronter des idées. Autour de nous, nombreux sont ceux qui cherchent à promouvoir le dialogue entre les cultures, les générations, les blocs, les pays, les religions, les idéologies pour éviter les affrontements violents et destructeurs…
Dans un dialogue s’opposent non seulement des idées, mais des valeurs : selon une logique des principes et des sentiments8 :
morales (le bien / le mal, le juste / l’injuste, la sincérité / le mensonge…) ou sociologiques (le convenable / le choquant…) ; esthétiques (le beau / le laid, l’attirant / le repoussant, l’exposé / le caché, l’admissible / le provoquant…) ; intellectuelles (le vrai / le faux, l’ordre / le chaos, le logique / l’absurde, le réel / la fiction…) ; pratiques (l’utile / le futile, le rentable / le superflu, le payant / le gratuit…).
En littérature, le dialogue d’idées s’inscrit dans des genres divers
Au théâtre, le dialogue constitue généralement l’essentiel du texte prononcé, et même sous la forme du monologue délibératif il garde son caractère de dialogue avec soi-même9. C’est lui qui assure la progression dramatique dans la tension entre des intérêts divergents. Ce discours est souvent coloré extérieurement par les didascalies (indications scéniques) qui indiquent notamment les émotions et les sentiments qui agitent les personnages.
Au théâtre (mais aussi parfois dans le roman ou le dialogue philosophique), ce dialogue est marqué par la double énonciation : deux émetteurs : les personnages qui parlent et le dramaturge, auteur de la pièce, qui, utilise la scène comme une tribune ; plusieurs destinataires, les propos d’un personnage sont généralement adressés à un interlocuteur particulier, mais ils peuvent viser d’autres participants de la discussion et, en dernier ressort, le lecteur ou le public.
C’est patent dans l’aparté.
Dans le roman