Le droit du travail en chine (théorie)
Le rôle des syndicats a fait l’objet en Chine de nombreuses modifications depuis leur apparition en 1919. En 1925 est créé l’ACFTU (All-China Federation of Trade Unions). Il était possible dès cette époque de créer des syndicats indépendants, c’est en 1950 soit un an après la proclamation de la République populaire de Chine que le rôle du syndicalisme est réduit à un organe de liaison entre l’état et les ouvriers, l’ACFTU devient le seul organisme officiel. Celui-ci représente aussi bien les ouvriers que les employés et sert de transmetteur aux directives de l’état aux employés. Il ne permet pas aux ouvriers de transmettre des doléances aux autorités supérieures. Les avantages proposés par l’adhésion au syndicat sont tels que leur adhésion est systématique, cependant chacun des membres peut être élu et formuler des propositions. En 1954 est publié un texte qui définit la fonction du syndicat, celui-ci prend alors sans ambiguïté la fonction d’une courroie de transmission de l’idéologie du partie, obligeant au respect des valeurs du travail. Le droit de grève est quant à lui supprimé dans la révision de la constitution de 1982. En 2006, Hu Jingtao faisait pression sur l’ACFTU pour inciter les ouvriers à créer des syndicats dans les entreprises étrangères, un objectif de 60% en 2006 de présence de syndicats était exigé, cet objectif fut porté à 80% en 2007.
La fédération des syndicats de Chine ACFTU
Selon ses statuts la Fédération des syndicats de Chine doit se soumettre au PCC (Parti Communiste Chinois). Cette fédération est l’unique syndicat possible en Chine, tout syndicat soit s’y référer. Il s’agit de l’unique organisation de « travailleurs ».
Réforme de la constitution de 1982
En 1982 Deng Xiaoping fait réviser la constitution et retire le droit de grève. Cette suppression avait pour motif que le gouvernement avait éradiqué les problèmes entre les employés et responsables d’usine.
La loi sur les syndicats, amendements en