le déclin du monde ouvrier
Au cours du XIXe siècle, les sciences et les techniques se développent considérablement.
Les machines se perfectionnent sans arrêt. Une société industrielle va naitre et va développer avec elle un monde ouvrier. L’industrialisation en France va provoquer un accroissement des emplois industriels, 4 millions d’ouvrier en 1850 puis 7 millions en 1950. Les conditions d’existence et de travail vont être particulièrement difficiles et déplorables : la durée de travail, l’insalubrité, l’insécurité, les logements exigus, la promiscuité. Ajoutés aux salaires misérables qui permettent à peine de survivre ces conditions sont autant éprouvantes moralement que physiquement. Le monde ouvrier, ou aussi appelé prolétariat par Marx « celui qui ne dispose que de sa propre force de travail pour subsister » est un monde très diversifiés. Comme par exemple à partir de 1945 ont à appeler ouvrier spécialisé ceux qui travaillent dans des entreprises appliquant le taylorisme. Mais les ouvriers restent un groupe mal considéré par la société, où se mélangent des femmes, des immigrés, de la main d’œuvre peu chère. Néanmoins, à la veille de la seconde guerre mondiale, la vie du monde ouvrier reste difficile et la solidarité née de ces conditions de vie déplorables perdure, renforçant la prise de conscience d’une identité ouvrière.
Cette identité ouvrière défend ses intérêts contre le patronat notamment grâce aux syndicats autorisé depuis 1884. Le front populaire crée depuis 1870 prend de l’ampleur et de la voix, et montrer le poids de la classe ouvrière. De nombreuse lois naissent et renforce le sentiment d’appartenance, à une même classe, telle que le droit de grève en 1864, la loi des 8 heures de travail en 1919… L’importance des mouvements grèves à fait prendre conscience aux français par exemple qu’il existe une classe ouvrière.
Ainsi les ouvriers passent de 4,3 millions à 6,6 millions entre 1851 et 1955. Leur expansion, accroit donc ce mouvement