Le désir - dissert philo
• Le désir est une tendance du sujet vers un objet, réel ou imaginé, une force qui le pousse à l’action.
• Du latin desiderare, « regretter l’absence de quelqu’un ou de quelque chose »
• Le désir s’oppose à l’apathie, l’absence de tout affect.
Le désir est distinct du simple « besoin » : le besoin est un cycle naturel qui se répète à l’identique. Tandis que le désir se renouvelle et s’amplifie. Par exemple, manger est de l’ordre du besoin, mais on attise le désir de manger par la cuisine et la diversification des plats ; de même , la sexualité peut être considérée comme simple besoin, mais l’érotisme consiste à la transformer en désir et à l’aiguiser pour l’entretenir et la porter plus loin ; dans la passion amoureuse elle devient un désir qui s’emballe. Ainsi, il y a une mesure du besoin, tandis qu’il ya a une démesure du désir. Le besoin prend fin en étant satisfait ; tandis que le désir risque d’être relancé lorsqu’il prend fin en étant satisfait.
Désirer se distingue aussi de « vouloir » : vouloir renvoie plutôt à une décision prise rationnellement, tandis que le désir renvoie au corps, aux affects, aux sentiments, aux passions, à la sexualité, sans autre justification que soi-même.
• Quelles sont les limites entre la décision rationnelle et le désir ? N’y a-t-il pas du désir dans ce qui se représente à la conscience comme un choix rationnel ? (voir inconscient).
• Stoicisme => absence d’affect (different épicuriens)
• L’homme qui vit uniquement au gré des peurs et des espoirs nés de son imagination est complètement aliéné ; celui qui vit dans la connaissance rationnelle des causes qui le déterminent peut modifier l’influence que celles-ci ont sur lui, et s’inscrire dans d’autres chaînes causales, dont il a une conscience plus claire _ et qui, par là même, lui donnent plus de joie. SPINOZA
• Le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait être source de satisfaction. Il est donc accompagné d’une souffrance, d’un