Depuis toujours, la notion de désir prête à discussion, personne n'étant d'accord quant à sa satisfaction. En effet, que ce soit chez les philosophes, l'épicurisme, l'hédonisme ou dans la religion, le christianisme, le bouddhisme par exemple, satisfaire ses désirs n'a pas mes mêmes conséquences. Par exemple, chez le bouddhisme, satisfaire ses désirs est une marque de souffrance alors que chez les hédonistes, le désir est assimilé au bonheur. Mais ce désir ne peut-il pas être assimilé à la misère? On voit donc bien que le désir est au carrefour de deux idées : le désir permet notre bonheur ou notre malheur. Certains défendront le faite que le désir s'oppose à tout ce qu'on a besoin et par conséquent, il ne peut pas être source de bonheur mais d'autres diront que le désir est la marque de l'Homme. Si on suit la première thèse dite, on peut se demander alors si le désir n'est pas le caractéristique de la misère, qui est la marque d'une situation de détresse, comme le malheur ou la souffrance? Dans une première partie, nous allons voir que désirer est synonyme de malheur alors que dans une seconde partie nous allons montrer qu'au contraire d'être une caractéristique de la misère, le désir est une marque de la grandeur de l'Homme.

Dans cette partie, nous allons voir que le désir marque notre misère par biens des façons. D'où proviennent nos désirs? De notre corps. C'est pour cela donc que lorsqu'on satisfait un désir cela se traduit par des sensations agréables. Mais qu'éprouve-t-on lorsque nos désirs ne sont pas satisfait? De la frustration. Mais sommes-nous vraiment conscient de cette sensation? La réponse est oui et non. En effet, la réponse peut être oui lorsque par exemple on souhaite s'acheter quelque chose mais on en n'a pas le moyens, on n'est frustré de ne pas pouvoir se l'offrir mais dans des cas la réponse peut être non car il est dans l'habitude de l'Homme de refouler en lui ce qu'il trouve dérangeant. Mais dans se cas, où