Le "genre", principale préoccupation des parents surtout ces derniers temps est nés en 1949 sous la plume de Simone de Beauvoir qui en résume la substance:
"On ne naît pas femme, on le devient". Des militants homosexuels se saisiront du concept dans les années 1970 pour critiquer la "norme hétérosexuelle".
Aujourd'hui, au nom de la liberté et de l'égalité, on veut nous désinscrire des différents groupes identitaires auxquels nous appartenons pour nous rendre libre de nos choix! Désinscrire permet d'échapper à la discrimination comme si cela pouvait faire remarcher un handicapé sous prétexte qu'il est devenu verticalement diminué! La théorie du genre permet la dernière désinscription possible: celle du sexe.
Constatant l'existence de stéréotypes "garçon / fille" nuisibles à l'évolution de chacun en toute égalité, le gouvernement a entrepris une action dans les écoles. Il ne s'agit pour l'instant que d'une expérimentation dans une dizaine d'académies mais selon les résultats le programme doit prendre corps à la rentrée 2014! Son but est grand comme l'a dit Vincent Peillon je cite: "le gouvernement s'est engagé à s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités". Mais les relations homme/femme et la notion de sexe ne relèveraient-ils pas de la sphère privée?
Pour le gouvernement cela relève du politique car il y a interaction et relation avec autrui et il appartient donc à l'éducation nationale de développer le sens critique des enfants sur le sujet.
Mais la théorie du genre est en pleine schizophrénie car à la fois la différence protège l'égalité et évite l'homogénéité comme le disait Rousseau en parlant des femmes: "elles sont égales à nous mais différentes". En même temps cette différence a été gommée par l'histoire et la grammaire au profit d'un genre générique et celui-ci est masculin. Le premier objectif de la mission des "ABCD de l'égalité" est donc "l'existence" du genre féminin. Pour cela une recette maintes fois utilisée est