Le jeu de l'amour et du hasard Acte III,, scène 6 à 9
Clefs d’analyse
Petits Classiques Larousse -6- Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux
Compréhension
Dénouement heureux chez les valets ● Observer comment Arlequin s’y prend pour avouer sa véritable identité (scène 6).
Lisette déclare enfin à Arlequin qu’elle accepte de l’épouser (l. 13-16). C’est pour
Arlequin l’heure de vérité, car il ne peut cacher plus longtemps qui il est. Aussi commence-t-il par faire preuve d’humilité en faisant des allusions au fort modeste parti qu’il représente :
« Lisette.- Je regarde pourtant votre amour comme un présent du ciel.
Arlequin.- Le présent qu’il vous fait ne le ruinera pas, il est bien mesquin » (l. 30-33).
Devant « tant d’abaissement » (l. 48), Lisette finit par s’étonner et même par soupçonner la vérité : « Vous m’inquiétez : est-ce que vous n’êtes pas… » (l. 51-52).
Ne pouvant plus se dérober, Arlequin use de périphrases et de comparaisons : d’abord sur « la fausse monnaie » (l. 61) puis sur le « soldat » (qui fait son « service », comme le valet qui « sert »), enfin sur le « soldat d’antichambre » (l. 71). Le mot –
« antichambre » - est enfin lâché. Or seuls des valets vivent dans l’antichambre de leurs maîtres. ● Observer la progression de l’inquiètude, de la désillusion puis de l’humour chez
Lisette (scène 6). L’inquiétude de Lisette s’exprime par des questions de plus en plus pressantes :
« Achevez donc, quel est votre nom ? » (l. 64) ;
« Eh bien ? » (l. 67).
Sa désillusion se traduit par une série d’injures : « Faquin » (l. 75) ; « magot » (l. 77) ;
« cet animal-là » (l. 80). Mais, comme Lisette se trouve dans la même situation qu’Arlequin, elle ne peut longtemps lui en vouloir. Elle choisit finalement le parti d’en rire. ● Préciser les deux obstacles qui gênent Dorante au début de la scène 8. Au début de la scène 8, Dorante est résigné à s’en retourner (l. 14). Il est convaincu que Silvia ne