Le languge

970 mots 4 pages
Jean Racine : Bérénice (1670)
Le 17e siècle est « l’âge d’or » du théâtre en France. Corneille et Racine sont les plus grands auteurs tragiques de cette époque. Afin de bien situer Racine dans son contexte littéraire et historique, nous vous conseillons de consulter DARCOS (ou BRUNEL) et
GOSSIP, en resserrant toujours davantage votre champ d’études : familiarisez-vous avec la société française du dix-septième siècle, survolez l’histoire du théâtre au cours du même siècle (ce qui sera tout aussi utile pour votre étude de Molière), lisez une notice biographique sur Racine et ensuite, concentrez-vous sur la pièce au programme. Nous n’avons pas mis de texte cornélien au programme cette année, mais les règles du théâtre classique et leur application par les deux dramaturges ressortiront d’autant plus clairement si vous lisez au moins une pièce de Pierre Corneille. Il n’était pas question de “plagiat” au dix-septième siècle au même sens qu’aujourd’hui : comme les classiques s’inspiraient des
Anciens, les mêmes sujets se retrouvaient sous leurs plumes. Votre lecture de Bérénice de
Racine et de Tite et Bérénice de Corneille vous renseignera davantage sur l’approche de ces deux dramaturges que ce que nous pourrions vous donner ici en guise d’introduction.
Si le théâtre cornélien est plus idéaliste (le dramaturge nous montre l’homme comme il devrait être, selon le mot de La Bruyère, grand moraliste de la même époque), le théâtre racinien est plus humain et, dans ce sens, plus moderne. Cela pourrait expliquer pourquoi
Racine s’inscrit encore aux répertoires de théâtre, tandis que les mises en scène de
Corneille deviennent en quelque sorte un “événement”. Paradoxalement, les pièces de
Racine se plient facilement aux règles de la tragédie classique. Dans Bérénice, Racine traite un sujet cornélien (le triomphe du devoir sur l’amour), mais il le fait d’une manière tout à fait “racinienne”.
Molière : Le Malade Imaginaire (1673)
Jean-Baptiste Poque lin, plus

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