Le management au service du qse (édito)
C’est d’actualité, la qualité, la sécurité et l’environnement, à plus forte raison lorsqu’ils sont intégrés, sont des domaines porteurs d’un large panel d’enjeux plus ou moins stratégiques. On en parle, on les critique, on les vénère…mais qu’apportent-ils vraiment à l’entreprise ? Vaste question, importante question…mais qui ne fait pas l’objet de cet édito ! Attachons-nous plutôt ici à introduire et relativiser la discussion sous un angle plus organisationnel. Quels sont les ingrédients, les dosages, les ustensiles, les recettes et la « brigade » de compétences nécessaires à une bonne cuisine QSE ? Comment offrir aux intéressés des plats appétissants aux saveurs relevées et aux goûts nouveaux, mais toujours sûrs ?
Alors, par où commencer, quelle est la base ? Une approche systémique, très bon choix, mais pour quelles raisons ? Pour la nécessaire vision globale de l’entreprise et des interactions dans son milieu socio-économique? Oui, c’est évident, mais n’oublions pas la savoureuse notion d’amélioration continue que cette approche sous-entend. Ce n’est pourtant pas un nouveau concept, l’homme appartient lui-même à un système en constante évolution. Nonobstant, c’est bien la gestion de l’humain, ou plutôt son absence, qui inhibe souvent le système de management, quel qu’il soit. Sans un leadership bien établi entre la brigade et ses chefs, le soufflé QSE ne prend pas, il présente bien, mais se dégonfle lamentablement sur la table, devant des gastronomes désenchantés…qui ne reviendront pas !
Bien, nous avons la base, l’accélérateur de croissance, mais qu’en est-il des ingrédients ? Ah, les ingrédients…analyse du marché, Kano, Ishikawa, muda, cartographie, modèles, matrices,…un mélange de saveurs, d’épices et de couleurs, qu’il faut surtout savoir doser selon la politique et la recette du chef. Je ne m’attarde pas sur l’exotisme de certains d’entre eux tant leur préparation peut s’avérer mortelle, mais tous peuvent contribuer,