Le marché de la concurrence monopolistique
Année universitaire 2011/2012 |
Réalisé par : Encadré par :
BOUZEGGAOUI Imane Prof. HASSANI Kamal
ELBAROUDI Najat
MAACH Imane
INTRODUCTION La concurrence pure et parfaite, représentée comme étant le modèle « Idéal » du marché, dont les mécanismes assurent une allocation efficace des ressources, est confrontée à une réalité montrant un autre aspect. Les conditions de la CPP sont rarement satisfaites, ainsi les entreprises disposent la plupart du temps d’un pouvoir de marché. « La main invisible »d’Adam Smith qui a constitué l’idée primordiale d’une société organisée par et à travers le marché a conduit à la création d’un « commissaire priseur » fictif. Les théories de la concurrence parfaite et du monopole ont constitué la théorie micro-économique « classique »de Marshall jusqu’à Knight. En effet, la théorie de la concurrence parfaite n’a pas été développée en détail jusqu’à la publication de l’ouvrage de Knight intitulé,« Risk, uncertainty and Profit » George Stigler a même soutenu que l’analyse méticuleuse de la concurrence parfaite par Knight – en soulignant clairement la nature austère du concept défini de manière rigoureuse – a provoqué une réaction très générale contre l’utilisation de la concurrence parfaite comme modèle de comportement économique. C’est probablement vrai, mais quelle qu’en soit la cause, on a observé à la fin des années vingt et au début des années trente une attitude de rejet dans l’utilisation de la concurrence parfaite et du monopole pur comme modèles pour les entreprises et les marchés.