Résumé

Le modèle HOS s’inscrit donc dans la continuité de la théorie classique de l’échange international, et tout particulièrement des avantages comparatifs de Ricardo. Il cherche à déterminer pourquoi les pays échangent et quelles conséquences cela a sur leur économie.
Le théorème HOS cherche à expliquer l'échange international par l'abondance ou la rareté des facteurs de production dont sont dotés les divers pays. Les techniques de productions sont identiques et connues de tous;
Selon les économistes du modèle, un pays a intérêt (et tend) à exporter le bien dont la production est intensive dans le facteur relativement abondant (dans ce pays) et à importer le bien dont la production est intensive dans le facteur relativement rare. L’échange entraîne donc une plus grande spécialisation. Pour illustrer cela prenons l’exemple du capital qui est relativement abondant aux Etats-Unis, le travail relativement abondant au Mexique. Le premier pays se spécialise dans la fabrication des biens qui utilisent intensivement le capital, le Mexique se spécialisant dans la fabrication des biens qui utilisent intensivement le travail ; les deux pays s'échangeant ensuite les biens fabriqués. Le modèle HOS (Heckscher-Ohlin-Samuelson) fonde l’échange international sur des différences dans les dotations relatives de facteurs. La spécialisation d'un pays à choisir un facteur dépend du coût relatif des facteurs; il existe une relation entre le prix relatif des biens et le prix relatif des facteurs utilisées pour produire ces biens. Le prix relatif des facteurs dépend de la quantité des facteurs. Les changements des prix relatifs ont des effets sur les revenus. Par exemple : un pays se spécialise dans une production où le facteur abondant est le travail; dans ce cas là, on emploie davantage de travailleurs, leur pouvoir d'achat augmente. Les propriétaires des facteurs abondants d'un pays gagnent à l'échange international mais les propriétaires des facteurs rares y perdent. On