Le personnage du roman au xx° siècle
L’affirmation du nouveau roman:
A cause de la psychanalyse, l’évolution de la société moderne connait une crise de sens qui touche la concepsion du monde et la personne humaine.
Ce phénomène est amplifié par la Seconde Guerre mondiale avec la Shoah.
- le roman du XX° ne croit plus à la notion traditionnelle du personnage. Cette remise en question fut inniciée par Proust, Kafka, Woolf, Joyce et Faulker qui sont tous des auteurs du Nouveau Roman.
On regroupe également sous ce thème malgré certaines divergences Saurraute, Robbe-Grillet, Duras, Simon, Butor (entre 1950 et 1970).
Une perception fragmentaire et fluctuante:
Le personnage qui était avant une entité cohérente devient alors une succession de notion fragmentaire.
-Le monologue intérieur (Woolf et Joyce), permet de rendre compte des flux de conscience.
Sarraute pense que l’identité des personnages ne permet plus de cerner la complexité de la personne humaine, ni atteindre “l’élément” Psychique qui fonde ses actions et réaction face au monde, elle s’attache alors au “tropisme”:
-Ces “mouvement indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de notre conscience”.
-Ces drames microscopiques que l’on devine à travers leurs conversations et actions.
V Les romanciers s’intéressent moins aux personnages en lui-même qu’au comportement stéréotypé et aux lieux communs de conversation derrière lesquels affleurent désir et répulsion.
Des figures incertaines et antonymes:
Les personnages du roman sont des figures indécises qui ont parfois plus de nom ou ce dernier est réduit à une seule lettre (K, Kafka) ou à un pronom personnel: “vous” (Butor), “ils” et “nous” (Sarraute) et le “je” informe et innommable de Beckett.
Le roman privilégie des êtres indéterminés socialement marginaux ou étranger au monde (Camus). Paroles répétitives, vides qui relève de l’impossibilité de communiquer et la difficulté à décrire un monde opaque.
On parle d’évolution