Le plaisir est-il un souverain du bien?
Cette question se pose dans la recherche du bonheur, but ultime de la philosophie de l’Antiquité. C’est la question de la vie bonne. Luc Ferry dit qu’aujourd’hui on confond la vie bonne avec la vie réussie, la réussite sociale et le culte de la performance car la réussite sociale aurait un critère transcendant. Cela est du à la suppression des idoles contrairement à l’Antiquité. Mais contrairement à Luc Ferry, le seul critère dans l’Antiquité qui pourrait savoir si on n’avait pas raté sa vie était le bonheur. Il fait donc un contre sens. Pour les grecs, les gens qui sont heureux sont ceux qui ont de la chance (Antiquité). Bonheur= eudemonia= bon démon. L’eudémonisme est la doctrine qui dit que le bien suprême est le bonheur et l’hédonisme est celle qui prône le plaisir.
Bien moral ≠ Bien moralement, neutre= ce que l’on désir, ce que l’on recherche.
Les critère du souverain bien : universalité, fin en soi c'est à dire une fin qui n’est pas un moyen, autosuffisance.
Les différents sens du Bon
* « Un bon repas » = Un repas agréable.
Ici le sens de bon est un sens dépendant. C’est un « bon » métonymique car c’est le plaisir qu’n ressent qui est bon. Le « bon » renvoie donc au plaisir qui est bien, le bon est un moyen de parvenir au plaisir. On dira que que le plaisir est un bien car on part du concept de but, le plaisir est une fin en soi.
Le premier sens de bon= fin ou but (selon le principe d’évaluation : désir)
Le 1e sens est fait en fonction du désir, c’est ce qui est recherché au possédé. Le mal est celui ce que l’on fait.