Le planning stratégique à l'anglaise
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La (vraie) recette du planning à l'anglaise
17/09/2009 - Le planning stratégique est au publicitaire anglais ce que le foot est au Brésilien : culturel et incontournable. Un collectif de planneurs français en poste à Londres nous en livrent la recette quasi alchimique. «Vive le planning libre !» L'appel lancé il y a quelques jours par Corentin Monot avait de quoi intriguer. D'autant qu'il venait de Londres. Qu'on se rassure : la démarche de ce planneur stratégique n'a rien des accents indépendantistes du général de Gaulle. Installé à Londres depuis 2005, ancien des agences Duke London et AKQA, Corentin Monot est aujourd'hui salarié de The Brooklyn Brothers. Son objectif : faire partager aux «Frenchies» son expérience de planneur «exilé» volontaire, qu'il partage avec cinq acolytes : Jérôme Courtial (Wieden & Kennedy Amsterdam et bientôt chez Faint, à Londres), Amandine Greiner (Lean Mean Fighting Machine), Vincent Thome (DDB Tribal), Agathe Guerrier (Mother) et Julien Veillon (freelance). Ce collectif, qui n'en est pas un stricto sensu, s'est constitué autour de Corentin Monot et de Vincent Thome. Depuis, les troupes ont grossi. En témoigne le blog du premier (http://organic-frog.com), qui sert de «meeting room», et le groupe créé sur Facebook, French planners in London (and beyond !). Fort de vingt-sept membres, celui-ci sert de portail pour les planneurs français - apparemment de plus en plus nombreux - candidats à la traversée de la Manche. Pourquoi un tel exode ? Parce que depuis plus de quarante ans (lire l'encadré), le planning stratégique «à l'anglaise» est une référence mondiale. Souvent copié, jamais imité. Pour Corentin Monot, il n'y a pas photo : «Apprendre le planning en Angleterre, c'est comme apprendre le foot au Brésil.» Première différence de taille entre la France et l'Angleterre : l'accueil. «En France, mon métier me