Le re gime parlementaire constitue une modalite de se paration souple des pouvoirs le gislatif et exe cutif
Appelé aussi “gouvernement de cabinet”, le régime parlementaire a été initié puis développé en Grande-Bretagne de façon empirique, et ses institutions, bien que considérablement transformées et modernisées, conservent cette nature fondamentale, proposant un modèle de régime parlementaire de type majoritaire.
Berceau du parlementarisme donc, le régime britannique n’en est pourtant pas moins aujourd’hui d’une nature ambiguë, de telle sorte que nombre de spécialistes lui refusent jusqu’au terme de parlementaire. Ils contestent en effet l’existence actuelle d’une séparation équilibrée des pouvoirs, dans un pays où ceux-ci tendent à se confondre aux seules mains du cabinet et du parti qui le soutient. Face à une telle évolution, force est de se demander aujourd’hui si -et dans quelles mesures- le régime britannique a su conserver intacts les éléments constitutifs d’un régime parlementaire.
La séparation des pouvoirs consiste à séparer les trois grands pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire, ceci afin d’assurer leur indépendance, d’empêcher le cumul des pouvoirs et d’éviter de possible collusion. Cette théorie a d’abord été développée par Locke, puis approfondie par Montesquieu dans son ouvrage de l’Esprit des lois. Le régime parlementaire est le système constitutionnel caractérisé par l’équilibre de pouvoirs du gouvernement (ou cabinet) et du parlement. Dans ce régime, et plus précisément ici dans le régime britannique, la séparation des pouvoirs est souple puisque les organes de l’Etat collaborent entre eux et dépendent l’un de l’autre, c’est-à-dire que les pouvoirs ont des moyens d'action