Le ruban volé - les confessions de rousseau
Rousseau est à Turin en Italie. Il trouve une place de condition. Il est laquais et secrétaire. Cette femme (Madame de Vercellis) est âgée, malade et meurt. Son héritage est partagé sous la conduite de Monsieur Laroque, son neveu. Sa mort entraîne une certaine confusion dans la maison. Il fait un double aveu, celui du vol et celui du mensonge. Le ruban appartenait à Mademoiselle Pontal, qui est la première femme de chambre. Le mensonge calomnieux se fait à l’encontre de Marion. Cet épisode clos le livre II. Il est rapproché à la fessé ou encore au peigne cassé. C’est une injustice qu’il subit, et dans cet épisode c’est une injustice qu’il fait subir.
On retrouve la même structure : le récit des faits et puis un commentaire qui analyse les conséquences. Cet épisode occupe une place centrale dans les Confessions, dont Rousseau souligne lui-même l’importance car ce souvenir est à l’origine même de l’écriture autobiographique. C’est une scène emblématique de l’ensemble de l’œuvre.
Structure du passage complet :
Idées importantes de chaque paragraphe.
Paragraphe 1 : L’aveu de la faute commence par les suites qu’elle à entraîné. Il nous dit que c’est le remord de ce qui c’est passé et le désir de se délivrer qu’il l’a poussé à en parler.
Paragraphe 2 : Narration des faits. Il évoque les circonstances du vol, l’interrogatoire, la confrontation et la sanction.
Paragraphe 3 : Conséquences du mensonge pour la jeune fille
Paragraphe 4 : Conséquences pour le narrateur adulte
Paragraphe 5 : Relecture différente de la scène. Il explique les vraies raisons de son attitude qui sont à l’opposées de celle que la seule apparence avait laissé supposée. Il se disculpe.
Plan :
I- Récit des faits
II- L’analyse des conséquences
III- L’enjeu autobiographique
I- Le récit des fais
A) L’ordre du récit
Il évoque l’ordre d’un procès judiciaire Champ lexical de la justice.
- Rappel des circonstances du vol :
* Il évoque la confusion