Le récit mutant "Magnetic Rose" de Katsuhiro Otomo en bande dessinée et au cinéma
Pour le cours CIN2120 – Cinéma et bande dessinée
Travail Final
Analyse comparée
Sujet 5. Le récit Mutant
Magnetic Rose [Katsuhiro Otomo] en bande dessinée et au cinéma
Mangaka est le mot que nous employons pour désigner un auteur de manga, dont le dessinateur de la bande dessinée japonaise. Otomo Katsuhiro est un Mangaka, mais aussi un réalisateur de films d’animation qui est souvent l’adaptation filmique de ses œuvres écrites et dessinées auparavant. Jérôme Schmidt le présent comme « le père de l’animation contemporaine, qui a marqué de son empreinte le passage à l’âge adulte d’une production qui avait parfois tendance à trop se perdre en conjectures naïves et enfantines » (Génération manga, p. 46). Otomo est devenu très célèbre grâce à Akira, qui est publié à partir de 1982 jusqu’à 1990 avec la version bédéique dans un magazine japonais et qui est sorti en 1988 avec une version cinématographique. Akira est un manga de science-fiction constitué de six volumes, d’où plus de deux mille pages de dessin sont présentes. Schmidt explique dans son livre, la difficulté de concilier plus de deux mille pages de manga et de réduire dans le temps formaté d’un long métrage. Mais, avant ce manga très célèbre, Otomo avait publié un autre manga du même genre, Magnetic Rose. Contrairement à Akira, Magnetic Rose était un manga très court, de trente pages. Et c’est en 1995, sa version cinématographique est sortie, au nom de Memories, constitué en trois partie, dont la première, était basé du
Magnetic Rose. Notre travail donc va porter sur l’analyse de ce manga très court et peu connu d’Otomo. Dans un premier temps, nous allons analyser sa version bédéique, ensuite nous allons analyser sa version cinématographique en comparant avec la version précédente.
Dans le but de voir comment, en effet, Otomo a pu concilier ces trente pages de manga et les prolonger pour un film animation du long métrage ?
Magnetic Rose commence avec un long