Le Spleen de paris
Correction du contrôle de lecture
1°) Expliquer le titre de l’œuvre.
Le nom spleen vient de l’anglais et signifie « la bile » qui sécrète une « humeur noire » synonyme de mélancolie, de mal-être. Le poète se sent rejeté de la société : ex : « Le Chien et le Flacon » : rupture avec le public qui préfère des « ordures soigneusement choisies ». Le poète s’intéresse à ceux qui sont en marge de la société comme lui : les petites vieilles, le vieux saltimbanque, les pauvres, le vitrier, le mendiant…. Le poète est aussi attiré vers le gouffre (présence du personnage de Satan dans plusieurs poèmes), l’Idéal ne semble plus pouvoir être atteint. Ex : Dans « la Chambre double », sous les effets du laudanum (drogue), le poète voit un pays merveilleux, puis une fois les effets estompés, il revient à la triste réalité (son créancier frappe à la porte, sa femme est mauvaise avec lui…).
Paris : la majorité des poèmes se situe dans la capitale. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Paris se modernise sous l’impulsion du baron Haussmann (ex : le café neuf sur le boulevard neuf encore plein de gravats dans « Les Yeux des pauvres ») et la classe bourgeoise émerge sous le second empire et cherche à s’enrichir : l’argent apparaît comme la nouvelle valeur et remplace les valeurs humaines et la valeur artistique. Ex : « A une heure du matin » : bêtise des écrivains qui demandent si on peut aller en Russie par voie de terre comme si c’était une île, ou encore le meilleur auteur de théâtre est Z qui en fait est nul. L’argent dévoie la valeur de l’art : ex : les artistes de la Foire dans « le vieux Saltimbanque » vendent leur art, se vendent, pour gagner de l’argent. L’art n’a plus de valeur pour lui-même mais uniquement par rapport à l’argent que cela peut rapporter.
L’Idéal ne peut plus être atteint car dans cette nouvelle société parisienne, on ne peut plus faire de la poésie comme avant (poésie traditionnelle inspirée de