La plupart des sports médiévaux étaient violents, le sport ayant valeur d'école de combat pour les jeunes nobles. On attendait des garçons de la noblesse qu'ils puissent tirer à l'arc ou monter à cheval. Les sports préférés des nobles étaient la chasse et les tournois. Le peuple pratiquait des combats de coqs et des traques d'ours mais on aimait aussi les jeux d'équipe. En de telles circonstances, un village entier pouvait parfois participer, comme la soule. Il y avait des règles et des arbitres, car les jeux déviaient souvent en émeutes. On finit d'ailleurs par en interdire certains légalement.

Les enfants jouaient avec des roues, des toupies, des billes et des poupées. Les garçons s'encourageaient aux jeux de combats comme la lutte.

L'événement principal des tournois, grands divertissements de l'époque, était la joute équestre. Un duel à cheval pendant lequel chaque cavalier essayait de désarçonner son adversaire à l'aide d'une lance. Les chevaliers pouvaient montrer ainsi leur dextérité à monter à cheval et à manier les armes mais de nombreux chevaliers y furent grièvement blessés ou même tués, malgré les précautions prises : lance sans pointe, règles, armures...

Au moyen âge, on appréciait les jeux de société, les plus pratiqués étant les échecs, les dames et le Ludus duodecim scriptorum (sorte de Trictrac), les dés, les marelles et l'alquerque... Les échecs servaient d'exercice pour la tactique de la bataille. Les jeux de cartes n'arrivèrent qu'au XVe siècle. Même si les gens travaillaient longtemps, ils disposaient de beaucoup de temps libre en raison des nombreux jours de fête et jours fériés religieux, soit environ quarante jours de congé par an. Les jeux de hasard, comme les dés, étaient considérés par l'Eglise comme un péché, mais étaient largement prisés. Les paris aux combats de coqs et semblables combats animaux étaient également d'usage. Les hommes ont joué avec des balles dès qu'ils ont su les fabriquer. Au moyen âge, la