Le stress et la fatigue au travail : peut-on surmonter un épuisement professionnel ou « burn out » ?
Sommaire
- Introduction : Page 3
- 1 - Le stress et les facteurs de déclenchement du « Burn –out » : Page 4
- 2 - Les professions à risque : Page 12
- 3 – Quels remèdes? : Page 17
- Conclusion : Page 25
- Sources : Page 26
Problématique :
Le stress et la fatigue au travail :
Peut-on surmonter un épuisement professionnel ou « burn out » ?
Introduction
Au départ, le stress désignait un processus d’adaptation à l’environnement qui n’entraînait pas nécessairement l’échec. En effet, ses conséquences positives comme négatives peuvent se mesurer au plan intellectuel, émotionnel et physique. Depuis la fin des années 1970, on s’intéresse non seulement au stress lié à des événements ponctuels, mais aussi et davantage au stress chronique lié surtout à l’environnement. Ainsi, les conditions socio-économiques contribuent à déterminer des contextes de vie sur plusieurs plans : travail et profession, famille, loisirs, valeurs et institutions. Le terme « burn out » a été employé pour la première fois en 1974 aux Etats-Unis par le docteur Freudenberger afin de décrire un état de fatigue généralisée su sein des professionnels de la santé mentale en milieu de travail. Ce mot est d’origine anglo-saxonne, et inspiré de l’industrie aérospatiale. Il désigne l’épuisement de carburant d’une fusée avec comme résultante la surchauffe et le risque d’éclatement de la machine ; le « burnout » toucherait ainsi des « individus fusées » hyperactifs et hyper exigeants, en permanence contraints par une obligation de résultats et qui épuisent leur énergie jusqu’à se faire exploser tels des machines.
À l’époque, Freudenberger a suggéré que les individus les plus susceptibles de faire un « burn out » sont ceux qui ressentent une pression intérieure sur leur travail et extérieure et à aider les autres, comme les infirmières, et les enseignants. En 1975, il a décrit trois types de travailleurs