LE SUJET

I. La conscience et l’inconscient

Le sujet humain

Producteur de valeurs, il est la condition de possibilité de la morale, du droit, du politique.
Il est défini par la pensée (Descartes). Il est inconnaissable (Pascal, Kant). Il est décentré (psychanalyse). Mais: il reste énigmatique.

1. La conscience :

• « Je suis, j’existe » (Descartes) mais savoir que je suis ne me dit pas qui je suis (Kant). • L’ être humain se réalise comme sujet qd il devient conscience de soi. • Etre conscient de soi, c’est réflechir sur sa propre pensée et sur les valeurs du monde. • L’Autre est le fondament de la conscience morale (Kant Lévinas).

2. L’inconscient :

« Moi éclaté » pour Freud : l’ho n’est pas un sujet régi par la seule conscience, son autonomie est une illusion. Les pulsions inconscientes (auto-conservation = plaisir et mort) sont les images que le sujet repousse.
« moi superflu » pour Nietzsche : intuition d’une force plus riche, plus profonde que la conscience.
« mauvaise foi » pour Sartre : l’ho écarte ce qui le dérange = inauthenticité entre ce que je vis et ce que j’ai vécu ± pas de liberté.

II. La perception

1. Ns met en contact ac le monde exterieur :

• Implique le subjectif et objectif. • Possible que si sensations. La perception interprète les sensations. • L’ho a conscience de ce qu’il perçoie : la conscience organise le monde et lui donne un sens.

2. Percevoir = apprendre :

• Monde perçu = monde conçu : théorie intellectualiste. Immédiate et indivisible prBergson • Percevoir = juger (Descartes et analyse du morceau de cire). Perception : activité intellectuelle. • La perception est une synthèse de la conscience. Permet la reconaissance et la synthèse pr Platon Kant. • Gestalt-théorie : psychologie de la forme = ns sentons et percevons d’emblée une forme. Sensation et perception se confondent, elles ne sont plus dissociées.

3. « Retourner aux choses mêmes »