Le syllogisme, rhinocéros
1)La faillite du langage
a)La parole mise à mal
-tautologique : parole qui se répète sans apporter aucunes nouvelles informations
- Dans la première réplique, Jean répète 5 fois la même chose : « force »
- Aucuns éléments nouveaux : « d’abord » « ensuite » « aussi », donne l’impression d’une progression, mais le discours est toujours le même.
« J’ai de la force (conséquence), parce que j’ai de la force (cause) »
Donc la parole est bien tautologique => Nous n’avons pas avancé car le lien logique n’a pas avancé.
Parole où la logique est absente.
* « Mon chien aussi à quatre pattes » « Alors c’est un chat »
Ici il y a une déduction illogique => lien logique déviés de leur sens.
* Syllogisme : raisonnement déductif rigoureux qui ne suppose aucunes propositions étrangères sous-entendu, lit des prémisses d’une conclusion.
Vrai syllogisme : Si tout B est A , Et si tout C est B, alors tout C est A.
Le syllogisme ne marche plus lorsque l’on inverse les ordres.
Le logicien est donc totalement illogique => cela en devient comique
Encore une fois il y a faillite du langage => tout ce que l’on dit n’a plus de sens.
Logique apparente :
Dialogue entre Jean et Bérenger : au début, les paroles de Jean semblent plus logiques que celles de Bérenger… Mais au fond, les paroles de Bérenger sont vraies et logiques. « Les morts sont plus nombreux que les vivants, Leur nombre augmente. Les vivants sont rares ».
Jean : « Pensez, et vous serez » (René Descartes : Cogito, ergo sum « je pense donc je suis »)
Deux conversations croisées : Voulu de la part de Ionesco : Comique => rend la compréhension de la conversation difficile.
2) Une scène comique et tragique
. Le décalage de la logique fait rire
. Le logicien n’a aucun esprit critique
. De plus le vieil homme a une naïveté énorme, alors que « vieux monsieur » est synonyme de sagesse, alors qu’il gobe tout ce que lui dit le logicien. Cependant il a un