Le théâtre du xxe siècle
· Avant 1914
Dans les dernières années du XIXème siècle et au début du XXème, le romantisme connaît encore quelques grands succès au théâtre, et ceci grâce aux pièces d’Edmond Rostand (1868 – 1918).
Avant 1914, c’est surtout le théâtre de boulevard qui brille.
Au début, ces pièces étaient surtout à l’affiche dans les salles jalonnant les boulevards parisiens.
Le but de cette forme de théâtre était de procurer un plaisir "facile" au public qui ne fréquentait pas les grandes salles. Le théâtre de boulevard accomplissait à peu près le même rôle que le cinéma actuel.
Dans le théâtre de boulevard il n’y a pas de genre déterminé : on y trouve la comédie sentimentale ou légère, même dramatique.
Avant 1914 également, il faut situer le vaudeville, un genre mineur en théâtre qui a été porté à sa perfection dans les oeuvres de Georges Feydeau (1862 – 1921) et de Georges Courteline (1858 – 1927).
Dans le vaudeville tout tourne autour de l’adultère et les personnages impliqués se rencontrent ce qui met en marche le mécanisme comique. En général, les pièces sont amusantes, rythmées et pleines d’effets.
La farce énorme est une sorte d’épopée. Dans l’épopée, l’auteur grandit les gestes du héros et l’entoure de merveilleux pour le rendre plus ’héroïque’. Alfred Jarry grandit les faits démesurément et de là le nom pour ses pièces de théâtre : farce grandiose ou farce énorme.
· Le théâtre entre les deux guerres
Les années 1920-1925 ont vu le triomphe du théâtre intimiste. Ce sont des pièces dans lesquelles on a voulu présenter, au cours d’une action brève et sobre, des personnages dans leurs occupations quotidiennes, s’exprimant avec naturel. La vie de l’âme est plutôt suggérée qu’exprimée.
Citons dans ce cadre Charles Vildrac (1882-1971), Paul Geraldy (1885-1983) et Jean-Jacques Bernard (1888-1972).
Le théâtre de Paul Claudel tient une place spéciale dans l’histoire littéraire à cause de sa puissance dramatique.
Le théâtre