Le travail
5 ème voyage du compagnon en quoi est ce la première de ses obligations ?
Lors de ma dernière planche ayant trait à l’apport symbolique des 5 voyages du compagnon, je concluais par :
« Cette formation par le travail permet au compagnon d’espérer peut être un jour de flamboyer, et ainsi connaître le sens de sa vie terrestre et de sa nécessaire évolution vers une vie plus spirituelle »
Le thème d’aujourd’hui s’oriente vers ce 5 ème voyage effectué les mains libres, n’ayant plus d’outil en main, après avoir acquis la maîtrise de ces outils lors des quatre autres voyages, cela symbolise une reconnaissance vers sa liberté.
Par un effort soutenu du physique et de l’esprit pour obtenir un résultat utile, il en usera sans nuire aux autres. Le compagnon a vu sa bavette de tablier se rabattre, il est donc capable de mieux travailler que l’apprenti. Il a développé sa maîtrise du travail manuel.
En première partie, cette notion de travail « initiatique » est la première des obligations du compagnon, celle de la connaissance de soi, mais que peut on comprendre par « travail initiatique » ?
2. En seconde partie, pourquoi parle t’on de « gloire au travail » chez les Franc maçons. Ce mot a-t-il le même sens dans le monde profane ?
Cette notion de travail initiatique est multiple, elle dépend de notre parcours de vie personnel, c’est tout d’abord un travail d’éveil, un travail sur soi-même, un effort pour mieux se connaître avant de pouvoir espérer agir auprès des autres. Cette première démarche s’oriente sur ce que nous sommes réellement plutôt que, sur ce que nous imaginons être.
Les quatre premiers voyages du compagnon associés à leurs outils avant d’aboutir au cinquième démontrent bien ce travail multiple :
* Les cinq sens associés au ciseau pour les connaissances des ces derniers, et au maillet pour l’énergie nécessaire à les éveiller.
* L’architecture dont le levier multipliera les volontés pour ériger l’édifice, et