Le concept aristotéien de régime
la conception dominante de la justice) de ladite cité. [1: Attention : les constitutions ont bien pour but d’organiser les rapports politiques de pouvoir dans un régime, elles énoncent les règles qui doivent être suivie. Ce que je dis simplement, c’est que ces règles ne sont précisément que cela, des règles, ce qui ne dit pas grand-chose sur les comportements concrets des individus ou des institutions (lesquels peuvent suivre les règles… ou non ! Une constitution à elle seule n’empêche pas des généraux de faire des coups …afficher plus de contenu…
Pour qu’une cité fonctionne, il faut des riches et des pauvres, des gens imposables et des travailleurs (cf CM n°3 et surtout CM n°4). Voilà ce qui justifie cette critique : on ne peut se contenter de ces points de vue limités, car ils méconnaissent les conditions d’existence de la cité (cf les « fonctions générales de la cité », CM ci-dessus). Si on embrasse à fond l’idéal oligarchique ou l’idéal démocratique, la cité s’effondre car la partie exclue du pouvoir soit refuse de participer au maintien de la cité (car le régime n’œuvre pas dans le sens de leurs intérêts), soit s’affaiblit au point de ne plus prendre en charge sa fonction. Bref, c’est un