Le mariage de figaro, acte v scène 3
Ces avantages seigneuriaux entraînent une confusion au sein même de la noblesse, démontrée par la phrase « vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie » l.3-4 : le parallélisme entre « grand seigneur » et « grand génie » connecte en effet ce que le comte est réellement (« vous êtes ») avec ce que le comte pense être (« vous vous croyez »). Figaro critique également l’absence d’efforts déployés par son maître pour obtenir ces privilèges à travers l’ironie « vous vous êtes donné la peine de naître » l.6-7, renforcée par la question rhétorique qui précède cette figure de style : « Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? » …afficher plus de contenu…
Enfin, il croit entendre Suzanne venir grâce au suspense créer par les points de suspensions.Cependant, sa situation vis-à-vis de Suzanne reste pénible, et est d’ailleurs comparée dans une métaphore au « sot métier de mari » l.14-15. Elle est aussi un peu tragique, comme le montre « la nuit est noire en diable », De plus, la phrase « élevé dans leurs mœurs, je m’en dégoûte et veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé ! » l.10-11 résume sa vie en un parcours chaotique qui se conclut par la souffrance de Figaro (notamment grâce à l’accumulation « volé, élevé, repoussé »). Ensuite il insiste sur sa bonne volonté pour devenir médecin à travers l’énumération « chimie, pharmacie, chirurgie » l.12 qui contraste avec « une lancette de vétérinaire », et montre les efforts déployés qui n’ont pas porté leurs fruits.De plus, Figaro démontre une nouvelle étape après la médecine : le