Lecture analytique extrait "les fourberies de scapin"
Beaucoup de procédés sont ici mis en œuvre afin de rendre les fourberies de Scapin crédibles aussi bien pour Géronte, qui se laisse berner, que pour le lecteur qui comprend pourquoi le maître se laisse « piéger ».
« Jé » qui nous est donné à la place de je, « abantage » pour avantage ou encore « cé » pour ce,sont des exemples des différentes transformations des mots afin de marquer l’accent du Gascon.
La politesse dont Scapin fait preuve en opposition avec les exclamations et injures qu’il fait dire au Gascon.
Le changement de ton et d’humeur entre les deux personnages que celui-ci joue. Le gascon est énervé, il jure avec des mots tels que : « Cadédis », « Mordi », il injurie Géronte « cé fat de Géronte, cé maraud, cé vélître ». On comprend ici la peur que Géronte peut ressentir et donc la confiance qu’il met dans les paroles de Scapin. Scapin quand à lui, lorsqu’il joue son propre rôle garde un discours calme et posé : « Et pour quelle affaire Monsieur ? ».
b) Parodie du registre épique et héroïques
Scapin joue dans cette scène un monologue où il se fait passer pour deux personnages distincts. - Le rôle de Gascon , dont le discours est vif et où l’on peut trouver le champ lexical de la violence avec des mots comme : « mourir », « tuer », « coups de bâton », « frapper », « offense ». Une hyperbole est utilisée dans « le faire mourir sous