les 400 Coups, Truffaut
Arts, ruptures et continuités
Arts du visuel
Les Quatre Cents Coups,
François Truffaut
(1959)
1) Le contexte
C’est l’époque de la Guerre d’Algérie, de la crise du logement (dont le film se fait l’écho), du retour du général de Gaulle au pouvoir (on aperçoit dans les rues des affiches des élections législatives de l’automne 58). C’est aussi le début d’un climat de contestation, en particulier dans le domaine artistique. Au cinéma, c’est la Nouvelle Vague.
Ce film est un des premiers longs métrages de François Truffaut. Il évoque l’enfance.
On y retrouve de nombreuses caractéristiques des années 50 : 36 élèves par classe, manque d’installation en EPS, les loisirs des enfants – avant l’apparition de la télévision - sont le flipper, la fête foraine, le théâtre de guignol, le cinéma et les jeux de société. On y découvre également le Paris des années 50 : peu de voitures, l’éclairage au réverbères à gaz, des publicités rares.
2) La Nouvelle Vague, François Tuffaut
La Nouvelle Vague c’est une nouvelle façon de filmer et de raconter des histoires au cinéma.
- la caméra en travelling : elle est placée sur un objet mobile, comme une voiture, et filme la scène en se déplaçant
- un décor naturel, non des studios
- des acteurs inconnus (ici Jean-Pierre Léaud), non des vedettes
- utilisation de pellicules ultra sensibles
Autres artistes et films de La Nouvelle vague : Claude Chabrol Le Beau Serge, Jean Luc Godard A bout de Souffle.
Les 400 Coups sont en partie autobiographiques : Truffaut est lui-même enfant naturel, né de père inconnu, placé en nourrice chez sa grand-mère maternelle. A l’âge de 7-8 ans, il va vivre chez sa mère, il fait l’école buissonnière, vole une machine à écrire, se retrouve au commissariat puis dans un centre, s’enfonçant ainsi dans une petite délinquance. Il sera « sauvé » par André Bazin, auquel le film est dédié.
Après différents petits métiers, il devient critique de cinéma. Après deux courts