Les 7 fondements de la révision constitutionnelle annoncée par le discours royal du 9 mars 2011
Le premier fondement est celui de « la consécration constitutionnelle de la pluralité de l'identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cœur de laquelle figure l'amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains »; Une telle affirmation, dans la loi fondamentale, des composantes plurielles de l'identité marocaine, traduit la volonté du Souverain à raffermir les ressorts de l'unité nationale et de la cohésion sociale. Elle constitue, en particulier, un signal fort et avant-gardiste en direction de la réhabilitation et de la promotion de l'Amazighe, dans la continuité du processus amorcé, en 2011
Le deuxième axe de la réforme est relatif à « la consolidation de l'Etat de droit et des institutions, l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives et la garantie de leur exercice, ainsi que le renforcement du système des droits de l'homme dans toutes leurs dimensions », Le Souverain veut ainsi consacrer davantage le socle des droits de l'homme, tels qu'universellement reconnus et pratiqués; ce qui viendrait couronner une expérience marocaine riche et renforcer la récente réforme et la nouvelle dynamique donnée au Conseil national des droits de l'homme (CNDH). Si bien que Sa Majesté le Roi a appelé à donner une portée constitutionnelle aux recommandations judicieuses de l'IER, ainsi qu'aux engagements internationaux du Maroc en la matière.
Le troisième fondement souligné par le Souverain est lié à la « volonté d'ériger la Justice au rang de pouvoir indépendant et de renforcer les prérogatives du Conseil constitutionnel, le but étant de conforter la prééminence de la Constitution et de consolider la suprématie de la loi