Dans Le Salut, tome 3 des Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, les alliés, la Grande Bretagne dirigée par Churchill, la Russie dont le gouvernant est Staline et l'Amérique dirigée par Roosevelt dont le successeur est Truman, élu en aôut 1945 ont eu diverses réactions face aux projets de de Gaulle pour la France et à sa mise en place d'un gouvernement provisoire. Ils sont parfois adjuvants, parfois considérés comme obstacles dans l'entreprise de de Gaulle dont le but est de restituer la France à son rang international et par la même de lui permettre de retrouver une économie performante et de devenir une puissance mondiale. Le rôle de ces alliés, premières puissances mondiales, est important et même parfois décisif. Ainsi, de Gaulle a besoin de leur soutien, de signatures d'accords et de leur confiance pour accomplir sa mission. Mais comment apparaissent-ils dans le tome 3 des Mémoires de de Gaulle? Nous verrons tout d'abord que Churchill est apparu comme un compagnon pour Charles de Gaulle, ensuite que le jeu théâtrale de Staline, dictateur narcissique, a mis de Gaulle face à de nombreuses difficultés lors des négociations franco-russes et enfin que la méfiance de Roosevelt envers de Gaulle s'est revelée être un véritable obtascle pour la France même si l'élection de Truman à la mort de Roosevelt a changé les choses.

Lors de l'arrivée de de Gaulle en France en 1940 Churchill l'accueillit et le soutint . En 1944 les relations entre Churchill et de Gaulle sont assez bonnes. Ils apparaissent comme des compagnons dont les rapports sont basés sur une certaine confiance et un respect mutuel. La visite de Churchill à Paris du 10 au 14 novembre 1944 se passe bien, il apprécie l'acceuil des français et de Gaulle énonce que de sa visite, "il ressortait que l'Angeterre était favorable à la réapparition politique de la France" et qu'elle le "serait chaque jour d'avantage". De Gaulle, lorsqu'il peint son portrait après la défaite de Churchill aux legislatives de