Le terme « connecteur » englobe des phénomènes linguistiquement très différents, ce qui rend sa définition complexe. Mais, il est peut être envisageable de lui donner une signification qui ne fasse pas double emploi avec d’autres termes grammaticaux bien établis. Donner une définition aux connecteurs, a fait constamment osciller les chercheurs entre une définition syntaxique formelle et une définition sémantico-logique. Ainsi dans la citation de Riegel, M., Pellat. J-C, et de Rioul, R., les termes de « structuration », « unités successives » renvoient plutôt à la syntaxe, tandis que les « relations sémantico-logique » renvoient à la sémantique :
« Dans l’enchaînement linéaire du texte, les connecteurs sont des éléments de liaison entre des propositions ou des ensembles de propositions ; ils contribuent à la structuration du texte en marquant des relations sémantico-logique entre les propositions ou entre les séquences qui le composent. Pour rapprocher ou séparer les unités successives d’un texte, les connecteurs jouent un rôle complémentaire par rapport aux signes de ponctuation. » (1994 : 616-617).
Synergies Algérie n° 15 - 2012 pp. 83-94
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C. Vergas définit les connecteurs selon deux niveaux : le niveau formel :
« [….] ils concernent (les connecteurs) la relation entre deux phrases, ils fonctionnent au niveau de la micro-organisation textuelle » et le niveau sémantique : « les connecteurs servent à indiquer explicitement des rapports entre les contenus des deux phrases, rapports qui peuvent être de type temporel (puis, alors,…), spatial (plus loin, dehors,…), argumentatif (toutefois, par contre…), etc. » (1999 : 54)
D’autres auteurs comme Tremblay, R., Lacroix, J-G., Lacerte, L., définissent les connecteurs non seulement au niveau minimal mais aussi global. En plus d’indiquer les relations entre les phrases, ils peuvent signaler des relations entre les parties d’un texte (niveau de la macro-organisation textuelle) :
« Pour qu’un texte soit intelligible,