Sujet : Les enquêtes statistiques à propos des pratiques sportives, nous montrent que, contrairement au discours dominant, les APS (activité physique et sportive) ne sont pas accessibles à tous. Quelles sont les logiques sociales les plus importantes qui déterminent ces différentiations ? Celles-ci restent-elles valables quelles que soient les pratiques et leurs modalités ?

Depuis peu, l’état français, ainsi que les états membres de l’Union Européenne, sont invité à soutenir et promouvoir le sport en mettant en place des politiques concrètes afin d’améliorer et de renforcer le rôle des activités physiques et sportives dans la santé, l’éducation, et les diverses branches concernées par le sport en améliorant les infrastructures par exemple. Hors, malgré un discours très prometteur, les statistiques réalisées durant les dernières années viennent légèrement contredire l’état actuel des choses en montrant que les activités physiques et sportives restent parfois difficiles d’accès. Nous pourrions nous demander quelles sont les raisons sociales impliquées dans cette divergence entre projet et réalité mathématique ? Peuvent-elles être l’explication « universelle » dans toutes les disciplines ? Quelles-en sont les conséquences par rapport à l’accès aux pratiques sportives et, donc, sur la société elle-même ?
Nous allons d’abord aborder les raisons sociales qui engendrent des différences au niveau des pratiques sportives, puis dans une deuxième partie, nous verrons les retombées de ces influences sociales au niveau sociétal et surtout sur l’accessibilité aux activités physiques et sportives.

Il est possible de constater que des raisons sociales entrent fortement en compte dans des différenciations à l’échelle des pratiques sportives.
Tout d’abord abordons la définition « d’activité physique » car celle-ci peut être très vague comme très restrictive. En effet, certaines études se basent sur le principe que seuls les licenciés appartenant à un club sont considérés