Les facteurs biologiques du vieillissement
La génétique
On a pu identifier une fréquence plus importante de certains gènes chez les centenaires, ce qui tend à penser qu'ils seraient impliqués dans le vieillissement. 1 à 3% de nos gènes seraient ainsi impliqués dans notre longévité. Mais les facteurs exogènes (poids, alimentation, activité physique…) sont tellement nombreux qu'au final, le patrimoine génétique n'est pas primordial.
Les radicaux libres
Ces dérivés de l'oxygène, très instables et réactifs, attaquent l'ADN, les membranes des cellules et les protéines. Ce sont les mitochondries, des petites structures au cœur de la cellule, qui en brûlant le sucre pour produire de l'énergie, génèrent ces radicaux libres. Plus le métabolisme est important, plus on produit de radicaux libres.
Les mutations des mitochondries
Outre les mutations délétères affectant l'ensemble de l'organisme, celles concernant les mitochondries sont particulièrement graves. Ces dernières ont leur propre génome, qui ne contient que 13 gènes. Une seule cellule contient des centaines de mitochondries, qui se répliquent très fréquemment, ce qui augmente les chances de mutations. De plus, les mitochondries ne possèdent pas de mécanisme de "réparation" comme les autres cellules. Leur ADN a donc tendance à accumuler les mutations délétères.
Le pontage glucosique
Le glucose absorbé et les protéines de notre organisme se combinent pour produire des composés appelés AGE (pour advanced glycosylation end products). Ces derniers entraînent un durcissement du tissu conjonctif et des artères, une réduction de l'efficacité des reins et de fonctions nerveuses, et favorise les cataractes.
Les connexions neuronales
Contrairement aux idées reçues, le nombre de cellules neuronales ne diminue pas avec l'âge (sauf chez les maladies dégénératives type Alzheimer). Pourtant, on observe bien une perte fonctionnelle liée au vieillissement. A quoi serait-elle due ?
Plusieurs études