Les femmes cheres a rousseau
On sait que la famille est très importante pour lui. « Je n’avais reçu que des leçons de sagesse et des exemples d’honneur de tous mes parents». Un de ces parents c’est sa tante Suzanne (tante Suzon). C’est elle qui sauve Jean Jacques de la mort à sa naissance. «Chère tante je vous pardonne de m’avoir fait vivre et je m’afflige de ne pouvoir vous rendre à la fin de vos jours les tendres soins que vous m’avez prodigues au commencement des miens». C’est grâce à ses chants qu’il prend le gout pour la musique; il se rappelle sa voix: « elle chantait avec un filet de voix douce». La chanson de sa tante c’est le «charme attendrissant » auquel il retourne souvent pour trouver une source de délice qui lui est impossible de retrouver pas dans le présent. Mais ces souvenirs ne sont pas toujours agréables: « Les rappeler, c’est en renouveler l’amertume! »(243). Le vrai lien d’union avec cet être cher c’est une chanson qu’il se souvient parfaitement. Elle est la première femme avec laquelle il a eu un lien affectif, maternel. «Son enjouement, sa douceur, sa figure agréable m’ont laisse de si forts impressions que je vois encore son air, son regard, son attitude» ; « J’étais toujours avec ma tente, à l’entendre chanter assis ou début à côté d’elle et j’étais content » Rousseau se rappelle aussi de ces deux filles qui ont attiré son attention pendant l’enfance Mlle Goton, Mlle Vulson. Le jeune commence a tenir compte de « la variabilité individuelle et tolère certains recoupements de rôles sexués » ( p 51 ferrand). Mlle Goton est une jeune fille pas très belle, mais difficile à oublier, tandis que l’autre n’éveille aucun sentiment à l’esprit de Jean Jacques. Avec les deux filles il expérimente les difficultés de l’expression du désir dans le cadre social à un âge encore très mur. On doit rappeler aussi Mlle Lambercier qu’il aimait «comme une mère et peut être plus» (I, p31). À cette époque il est trouble