Les hommes ne désirent-ils rien d’autre que ce dont ils ont besoin ? L’Homme, selon Hegel, est un être qui diffère des animaux par sa conscience de soi-même. Cet être est animé de désirs car sa conscience de soi le pousse à vouloir se changer lui-même, le désir étant une tendance spontanée et consciente vers une fin connue, jugée bonne ou du moins imaginée comme tel. Le groupe « Homme » doit alors être traité comme « Les hommes » car l’être que veut devenir un homme n’est pas forcement celui que veut devenir un autre ou du moins les moyens d’arriver à cet être sont forcement différents en fonction de celui qui aspire à le devenir. En effet, l’objet du désir est souvent subjectivement jugé comme un besoin par celui qui le désir. Dès lors, les objets du désir ne peuvent être exactement tous les mêmes pour chaque individu. Or, le besoin « stricto sensu » est une nécessité vitale, indispensable à la vie humaine. Pour preuve, chaque homme a besoin de manger pour vivre, et même survivre. Ceci est bien une nécessité. Le besoin de manger d’une personne, son corps le lui rappel par le biais de la sensation de faim. Afin de satisfaire ce besoin, la personne en question peut choisir de manger de la viande ou des fruits. Ce n’est ici pas son corps qui lui impose mais bien son bon-vouloir, son désir du moment. On a rapidement tendance à penser que l’objet du désir est superflu, dispensable lorsque celui-ci n’est pas l’objet de notre désir. L’idée disant que l’on peut se passer de ce que l’on désire et que cet objet n’est qu’une machination de plus de la société de plus de la société afin d’accélérer la consommation est couramment rependue. Dès lors, se demander si les hommes ne désirent rien d’autre que ce dont ils ont besoin soulève bien des problèmes. On se demande alors de quoi les hommes d’aujourd’hui ont-ils réellement besoin ? Comment expliquer que des hommes qui ne sont pas dans le besoin dit «stricto sensu» éprouvent des désirs ? Pourquoi des désirs, dispensables à