Les maladies mentales: l'hypocondrie
L’hypocondrie est un trouble « imaginaire » sous-entendu par des interprétation fausse de certains signes physiques, que le patient juge anormaux et révélateur d’une maladie. À la moindre toux, au moindre étourdissement, les hypocondriaques accourent chez le médecin et même si celui-ci ne trouve rien, ils demeurent convaincus d’être atteint d’une maladie grave. Le moindre changement dans leur corps est perçu comme un signe d’une maladie sérieuse parce que chaque symptôme doit avoir une cause physique identifiable. L’hypocondriaque est persuadé que s’ils ne consultent pas un médecin dés qu’ils remarquent un « symptôme » inhabituel, il sera trop tard ensuite.
La vie d’un hypocondriaque n’a rien de facile. Ils accumulent les ordonnances, examens cliniques, radiographies,… Certains se rendent chez le médecin ou aux urgence plusieurs fois par semaine. Ils passent d’un spécialiste à un autre et le fait que ces spécialistes ne trouve rien d’anormale ne les rassure pas; ils croient que les laboratoire ont commis une erreur ou que la maladie n’est pas assez avancée pour être détectée. Obsédés par sa maladie, ils sont très sensibles aux « maladies de l’actualité », c’est-à-dire à celles dont on entend souvent parler dans les médias comme le cancer du sein, la grippe aviaire, le sida,…
/!\ Il ne faut pas confondre hypocondrie, simulation et psychosomatique. Contrairement au simulation, l’hypocondriaque ne fait pas semblant et est réellement persuadé d’être malade. L’hypocondrie n’est pas non plus du registre des maladies psychosomatiques pour lesquelles on peut objectiver des lésions organiques ou, en tout cas, des perturbations du fonctionnement de certains organes.
2. Symptôme.
L’hypocondriaque présente des plaintes somatiques sans problème médical reconnu et sans trouble fonctionnel. Il se préoccupe par exemple d'une lésion guérie ou d'une anomalie somatique mineure. Il peut se plaindre d'un problème digestif, pulmonaire,