Les musiques actuelles
La structuration des musiques actuelles est très compliquée. S’agissant d’un secteur où la pratique amateur et l’initiative privée sont très largement rependues, il est très difficile de dégager une présentation unique de cette structuration.
On s’efforcera de présenter au mieux et de façon large cette structuration. Pour ce faire, dans un premier temps seront présentés le réseaux des smacs et des zéniths qui engagent l’État mais aussi les collectivités territoriales dans la structuration d’une partie du réseaux de salles des musiques actuelles . Dans un second temps on développera les principaux réseaux nationaux qui prennent d’un point de vue national les enjeux des musiques actuelles et enfin les réseaux régionaux qui prennent d’un point de vue local ces mêmes enjeux et certains dispositif en faveur des musiques actuelles.
Définition de l’expression musiques actuelles
L’expression musiques actuelles a pour vocation d’englober la chanson, le jazz, les musiques traditionnelles et les musiques dites « amplifiées » (le rap, le rock, l’électro, funk, hip hop, etc.)
1 LES SMACS et les ZENITHS
LES SMACS
La création des lieux de musiques actuelles date des années 70 et 80. Progressivement, ils ont été soutenus par les collectivités territoriales.
Avec le programme « café musiques » et l’attribution de moyens en équipement, l’Etat s’est aussi engagé progressivement pour soutenir le fonctionnement des lieux aux côtés des collectivités territoriales et mis en œuvre un dispositif, encadré par la circulaire du 18 août 1998, instituant le label de scènes de musiques actuelles (SMAC).
L’évolution de ce réseau de scènes, liée au développement des politiques publiques en faveur des musiques actuelles, et à la structuration économique du secteur, s’est appuyée sur une étroite concertation entre les collectivités publiques et les organisations professionnelles.
Un plan « pour le développement national et territorial en faveur des musiques