Les ntic au maroc
Depuis une décennie le Maroc, Etat et société, déploie des efforts considérables, avec des moyens et des énergies sans précédents.
Ces efforts sont de nature politique, économique, social et culturel tant sur le plan interne qu’externe.
Tout ce déploiement se fait dans un contexte de compétition internationale croissante
Le but majeur de cet intense activité est, dit-on, le développement qui doit tenir compte tout à la fois - d’une ouverture au monde pratiquement sans restriction (mondialisation) et - d’une grande proximité des populations dans leur territoire si spécifique.
Autant dire que l’ensemble des acteurs (étatiques et non étatiques) engagés dans ce domaines ont à concilier deux impératifs difficilement conciliables le mondial et le local.
Dans ce cadre, les notions tel que droit et développement, soulèvent un certains nombre d’interrogations sur lesquels je reviendrais mais préalablement je voudrais évoquer rapidement ces deux notions dans l’histoire du Maroc indépendant,
Concernant la terminologie utilisé ; la notion de « développement » est extrêmement employé recevant à chaque fois une signification spécifique.
Rien que dans l’EU j’ai très rapidement recensé
638 articles incluant le mot développement.
275 articles directement liés à la question qui nous intéresse ici cad développement de l’homme en société.
Au Maroc, l’usage du terme développement a changé au grès de l’évolution politique, économique et sociale. Sans verser dans l’examen détaillé de cette évolution, on peut noter qu’au lendemain de l’indépendance le projet de la construction de l’Etat-notion à un contenu très largement marqué par la mission de développement politique, économique et social. Cette mission était presqu’exclusivement celle de l’Etat donc des gouvernants. Les gouvernés la société, à qui il fallait tout apporter, devaient s’enrôler derrière les gouvernants comme un