Les parents et l'adolescent
1 – « Le meilleur dialogue, c'est l'écoute. »
La relation interpersonnelle se joue entre :
– parler / dire
– entendre / écouter.
L'écoute, pour être opérationnelle dans les situations de communication doit être passive (monter à l'autre qu'on s'intéresse à ce qu'il dit et l'encourager à parler en évitant trop d'interventions) ou active (vérification du contenu du message et reflet des sentiments par des questionnements...) et surtout bienveillante. Il s'agit de décoder la dimension affective verbalisée mais aussi celle non verbalisée par l'interlocuteur. On peut ainsi l'aider à se décloisonner de ses difficultés en lui donnant des outils d'expression en tant que sujet de la situation. Il s'agit de se comporter de manière à ressentir les émotions de l'autre sans pour autant se mettre à sa place.
Dans la Bible, on parle de « circoncision des oreilles des lèvres mais aussi du cœur », où circoncision signifie adhésion profonde.
Un des principaux problèmes dans les situations de communication réside dans le fait que le jugement (approuver ou désapprouver) prédomine sur l'écoute. Ainsi, le message de l'émetteur est vite oublié créant incompréhension et querelles. La situation / la communication peut vite être bloquée.
Ainsi, pour communiquer, il ne suffit pas d'apprendre à bien parler, il faut aussi apprendre à bien écouter. Il s'agit d'un acte authentique susceptible de nous ouvrir à autrui, pour en saisir les besoins, les désirs et les frustrations. L'écoute doit nous permettre d'apprendre de la parole de l'autre mais pour cela, elle doit être sincère dépourvue de jugement, de rivalité, d'admiration.... elle doit être « neutre ». Dans ce sens, l'écoute doit exister dans une perspective de partage, d'échange pour tendre vers le dialogue. On entend par « dialogue » un processus soutenu qui demande du temps et de l'implication.
2 – Comportement coercitif : méthodes permettant de ne pas se laisser submerger par ce