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Lieusaint

Les patrons bousculés par la génération Y
Impatiente, individualiste et talentueuse : telle est perçue la jeune génération en entreprise. Un choc pour les salariés plus âgés. ffaire d'âge ou de génération ? C'est le débat qui a émergé mercredi soir à Lieusaint à l'issue de la conférence proposée par la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne et l'association DCF77 (Dirigeants commerciaux de France) sur la jeune génération, baptisée "Génération Y". Mais pour le conférencier, Daniel Ollivier, co-auteur de Génération Y, mode d'emploi*, aucun doute n'est permis : il existe des « diflerences notoires» entre les 3 générations qui occupent actuellement le marché du travail. A tel point que certains patrons sont confrontés à un véritable problème de management. Et pas un des 80 employeurs présents de la salle n'a tenté de le détromper. Pour les sociologues, les Français actifs se répartissent en trois tranches d'âge : 16 millions de baby-boomers (nés entre 1946 et 1964), 12 millions de génération X (1965 à 1979) et 13 millions de™SéRéiatkm Y (1980 à 1995), auquel on peut rajouter une partie des 11 millions de vétérans (1928 à 1945). Or chaque génération se reconnaît dans des valeurs qui lui sont propre, des « valeurs généraOonnelles dictées par le poids de l'histoire et qui génèrent un comportement » au travail.

A

Environ 80 patrons ont confronté leur avis sur la génération des moins de 30 ans. Ainsi les baby-boomers qui rience, pourqui les statuts n 'ont ont connu les 30 glorieuses et pas d'importance (seule la commai 68 se retrouvent, selon pétenœœmpte)etquicherchent Daniel Ollivier, dans une un contrat gagnant-gagnant ». « idéologie méritocratique, avec Mais qui sont perçus, notamune valorisation sociale liée à la ment par les managers de la génération des baby-boocarrière».