Les perceptions
Printed by STIB-MIVB
6
CONCLUSIONS
Réécrire la ville pour le transport public
Comme on aura pu le lire au travers de cet ouvrage, Bruxelles n’a pas à rougir des efforts réalisés ces 15 dernières années pour améliorer son réseau de transports publics de surface. Bien des solutions originales et adéquates ont été trouvées pour résoudre les problèmes dans un contexte urbain parfois difficile: on a suffisamment détruit Bruxelles dans les années 1960 et 1970 en favorisant la circulation automobile pour ne pas réaliser pour les transports publics des aménagements qui ne fassent pas preuve d’un souci d’intégration urbaine ! L’équipe de la Direction du Développement du Réseau de la STIB ainsi Mais on l’aura également compris, après avoir réalisé de nombreux aménagements là où le partage de l’espace était possible, il reste souvent à s’attaquer aux situations les plus délicates: celles où il faudra effectuer des choix excluant parfois un des usages actuels de l’espace public. Il s’agit le plus souvent du stationnement ou de l’espace de circulation automobile. Ce travail ne pourra se faire qu’au travers d’une collaboration étroite et efficace avec les acteurs concernés, les autorités et administrations régionales, communales et les zones de police, tous portés par une même volonté de service au public. C’est la raison à la fois de ce manuel et des propositions de contractualisations faites aux autorités locales en ce début de législature communale. que tous les autres services concernés se tiennent à disposition pour aider bureaux d’études, services techniques, responsables publics à passer de l’ambition aux réalisations concrètes. Concrètement, cela suppose une attention quotidienne à chaque projet d’aménagement urbain. Aucun d’eux ne doit désormais échapper au “filtre” de la question « Qu’avons-nous prévu dans ce projet pour tenir compte des transports publics? » Qu’il s’agisse de respecter des dimensions, de réaliser des espaces réservés, de valider