Les syndicats de salariés
DANS LES TPE
Octobre 2012
Sommaire
Introduction p 3
I- Les syndicats salariés martiniquais p 4 II- La notion de dialogue social p 5 III- TPE et stratégie syndicale p 6
Conclusion p 7
Annexes p 8
Bibliographie p 12
Introduction
L’étymologie de syndicat souligne la fonction représentative et défensive des organisations syndicales. Ainsi les organisations sociales bénéficient d’une bonne opinion auprès des salariés : environ une personne sur deux déclare faire confiance aux syndicats de salariés. (Annexe1). On pourrait donc penser que l’audience des syndicats lors du scrutin sur la représentation des TPE en décembre 2012 sera grande. Toutefois, il est permis d’en douter lorsque l’on sait que moins de 8% des salariés français sont syndiqués.
On peut donc s’interroger sur cette désaffection. Les organisations syndicales sont-elles devenues inutiles ? Le patronat fait-il pression sur les salariés ? Ou est-ce la conséquence d’un vide juridique ? Ces questions nous ont amenés à nous référer à René Mouriaux, selon lequel la désertification des syndicats est étudiée depuis 1910 sous le terme de « crise du syndicalisme ». Ainsi, en dépit de la crise qu’il traverse, le syndicalisme perdure. Nous nous attacherons donc à déterminer dans quelle mesure les syndicats de salariés sont un atout pour les TPE martiniquaises ? Pour répondre à notre problématique, nous nous appuierons sur une citation de Jack Barbash : les relations de travail sont (…) traversées par une tension fondamentale opposant l’efficience, recherchée par la fonction managériale, à la sécurité et à l’équité revendiquées par le personnel.
Notre première hypothèse repose sur l’efficience recherchée par la fonction managériale : les syndicats en protégeant le salarié protègent les valeurs de l’entreprise. Sur cette question de la valeur d’usage du travail selon Marx, nous vous renvoyons à un article de Rob Sewell et Alan Woods Introduction to Marxist