Le document qui nous est ici présenté, à savoir « Les Etats-Unis face au développement durable », est un extrait tiré du magazine « Population et avenir » (revue bimestrielle de géographie, publiée à Paris par une association dont le président est le géographe et démographe Gérard-François Dumont) numéro 690, publié en 2008 par Jean-Marc Zaninetti, un professeur de géographie, à présent enseignant-chercheur à l’Université d’Orléans. Ce dernier est en effet un spécialiste du peuplement, de l’urbanisation et des aspects environnementaux concernant les Etats-Unis. Cependant « aspects environnementaux » est un terme trop vaste, et cette étude se penchera vers un aspect de ce terme que je vais d’abord définir : le développement durable, « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (Mme. Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien, 1987). Ceci dit, mon étude se divisera ainsi : d’abord, je montrerai la difficulté rencontrée dans la mise en œuvre de villes durables américaines, et ensuite, je verrai les politiques instaurées par les Etats-Unis pour parvenir aux villes durables, tout en soulignant les différences avec les pays d’Europe. Comment les Etats-Unis s’engagent-ils au développement durable ?
En premier lieu, commençons par étudier les difficultés qui touchent les Américains quant aux politiques de développement durable. Mise à part la définition du terme en soi, on peut dire que le développement durable repose sur trois piliers essentiels : l’environnemental, l’économique et le social. Si on parvenait à faire que toutes les villes du monde adoptent cet esprit (un esprit qui a été défini au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, Brésil, en 1992, par l’Agenda 21 - une liste d’actions pour le XXIème siècle - ainsi qu’à l’occasion d’autres conférences pour le développement durable), on ferait une grande faveur à la planète Terre. Pour l’instant, ce n’est pas