Lettre à un commis de voltaire
I-Une lettre professionnelle.
1-Adresse et statut du destinataire. indices de la lettre : Date, adresse, émetteur, signature, destinataire, objet et formule de politesse.
Les sources précisent l’émetteur (Voltaire), le destinataire (anonyme) désigné par sa fonction (1er commis). Ce n’était pas un employé commun mais un fonctionnaire supérieur administration. Le paratexte précise son affectation au domaine de la librairie.
Voltaire s’adresse au destinataire par l’apostrophe « Monsieur » ; « Vous » utilisés pour marquer sa politesse à l’égard d’une relation lointaine. Il n’y a pas de titre honoratif.
Commis : Personne chargée de la censure, contrôle de la publication et diffusion des livres (Lignes 1 et 2 : « Ne rognez pas de si près les ailes de nos écrivains » et ligne 4 : « Inquisition littéraire » qui est une périphrase)
L’inquisition est l’organe majeur de la censure religieuse non conforme au dogme catholique.
Quelques verbes expriment cette idée de censure : « Proscrire l’imprimerie » (L7), « la gêner » (L8). Tout ce qui relève de l’imprimerie est très contrôlé voire puni (NB : Il existe des douanes de la littérature susceptible d’être rentré en France en contrebande)
Les répressions que suivait l’écrivain