Lettres persanes, montesquieu, lettre xxx
1132 mots
5 pages
Lettre XXX Montesquieu, issu d'une grande famille de parlementaires bordelais, a passé une grande partie de sa vie à fréquenter les salons parisiens. Il consacre également énormément d'intérêt et de temps aux voyages. Il est caractérisé par une ouverture d'esprit et une faculté d'adaptation peu commune. Les philosophes du 18ème siècle reconnaissent en Montesquieu leur précurseur ; ses idées inspirent leur combat. Il a défendu la conquête de la raison, de l'esprit de tolérance et, en politique, la séparation des pouvoirs. Les lettres Persanes ont été publiées anonymement en 1721 à Amsterdam. Il s'agit d'un roman épistolaire qui présente la correspondance de deux Persans et leurs compatriotes restés en Perse. Ils font part de leurs étonnements devant le comportement des Parisiens et devant leurs découvertes. Ce procédé permet de faire passer critique, satire et réflexion philosophique sous une forme agréable en évitant par la même occasion la censure. Dans la lettre que nous allons étudier, qui marque le premier contact avec les Parisiens, l'un des Persans raconte une aventure personnelle. En effet, cette lettre assez courte paraît anecdotique : c’est au lecteur de tirer un enseignement de cette « anecdote » (pas didactique). Le texte est descriptif (nombreuses scénettes) et sa composition repose sur l’apparence et la réalité (insister sur le thème du regard et le genre épistolaire tout au long du texte + Conclusion éventuelle sur une réflexion philosophique proposée par ces deux options). 1er paragraphe Rica avec l’habit, 2e paragraphe sans l’habit.
→ antithèse : habit persan = intérêt, curiosités extrêmes habit européen = indifférence totale
1. Le costume persan (on s’intéresse à ce qui est étranger) et le prestige, la célébrité qu’il en retire.
-N’est même pas représenté → Montesquieu évite l’exotisme de pacotille, ridicule
-Rica souligne avec ironie que les parisiens ont déjà une idée toute faite des persans (« Il faut avouer