Lettres persannes.
I) Une autobiographie transfigurée
*autobiographie:
-récit à la première personne « je » -« encore tout enfant » -c’est la biographie qui justifie le moi présent (Rimbaud maintenant) -on retrouve dans le texte des éléments de la vie de Rimbaud, sa fuite et son errance sur les routes « sans gîte, sans habits, sans pain » à l’âge de 16 ans -fin du texte : rapport avec l’Afrique // à la vie de Rimbaud quand il part y vivre. « Plus de mots » -> c’est le moment où il arrête d’écrire
*Ce n’est pas vraiment une autobiographie -Il n’y a pas d’éléments précis (lieux, personnages, dates) -ellipses : pas de chronologie réelle -articles indéfinis : rend le texte impersonnel et universel -connotations : certains mots nous font penser à des choses de la vie de Rimbaud, sans qu’il le précise -aucune marque réelle que « je » = Rimbaud -expressions mystérieuses (ligne 10) qui reste à déchiffrée pour le lecteur
II) Un itinéraire symbolique
*Champ lexical de la vue (« j’admirais » l1, « je voyais » l13) qui se dégrade (l26 « il se coupe du monde ») et finit par des visions hors du temps et de l’espace.
*Arrivées dans les villes correspondent à plusieurs images.
*Réalité transformée par l’écriture qui aboutit à une connaissance de lui-même.
*Chaque changement énonciatif est marqué par un tiret -> évolution du système énonciatif. Comme si on changeait de locuteur : 1ère partie > récit à l’imparfait. (Singularité, découverte) Rupture énonciative : 2ème partie > présent. (Opposition à la société)
*L30 : opposition avec la société, jugement.
*Dernier tiret : impression que le poète se parle à lui-même -> phrases nominales (le poète se parle à lui-même), répétitives, langage qui s’appauvrit, plus de mot. Dégradation, disparition de l’écriture qui symbolise cette fin chez Rimbaud : impression qu’il va aller vivre ailleurs.
III) Le poète et la marginalité
*Référence à des personnages