liaisons dangereuses
1°) On appelle le commencement d’un roman un incipit. Cet incipit va poser le cadre spatio–temporel de l’œuvre et présenter les personnages principaux aux lecteurs.
2°) L’émetteur qui est ici la narratrice se prénomme Cécile Volanges. En effet nous pouvons le remarquer par l’emploi de la première personne « je ».
Le destinataire de la lettre est Sophie Carnay, une ancienne camarade du couvent. Nous le voyons quand Cécile lui écrit « je t’aime comme si j’étais encore au couvent ». La lettre a été écrite a paris le 3 aout 17** (XVIIIeme siècle).
3°) Cécile Volanges est de retour chez elle pour être mariée, après avoir été au couvent. Elle suppose cela car elle dit « On ne m’a parlé de rien » ainsi que « Maman m’a dit si souvent qu’une demoiselle devait rester au couvent jusqu'à ce qu’elle se mariât ». Ce qui confirme son intuition est le fait que de nombreuses personnes s’occupent d’elle. On remarque cela dans la phrase « la quantité d’ouvrières qui viennent toutes pour moi ».
4°) Cécile Volanges est une femme soumise a l’autorité de sa mère, on peut remarquer cela dans les phrases « Maman m’a dit que je la verrais tous les jours » ainsi que « je ne dois aller retrouver maman qu’a sept heures ». De plus, on constate un manque d’autonomie flagrant car son entourage doit encore lui dire ce qu’elle doit faire, on remarque cela quand elle dit « elle me dirait alors » ou « je devrais l’aller joindre ». Cécile semble s’intéresser à l’art « j’ai ma harpe, mon dessin, et mes livres comme au couvent ». Enfin on peut dire que Cécile a été coupée du monde à cause de son enfance au couvent. Qui plus est, on note que Cécile Volanges est futile car elle semble beaucoup s’intéresser à son apparence.
5°) On note que l’éducation de Cécile est incomplète. En effet l’éducation qu’elle a reçue au couvent l’a maintenue dans l’ignorance et l’a bercée d’illusions. Elle ignore la réalité du monde. Cette éducation ne lui a pas permit de s’épanouir