Libre échange et protectionisme
Economie
LIBRE ECHANGE ET PROTECTIONNISME
La théorie du libre-échange insiste sur les bienfaits de l’ouverture sur l’extérieur. Elle est en réaction au mercantilisme. Depuis 1945, le libre-échange n’a cessé de progresser et d’entraîner le développement du commerce mondial. Pourtant lorsque l’activité économique ralentit, le protectionnisme s’installe. Nous allons donc voir dans un premier temps les avantages du libre-échange et ses limites puis les conséquences d’un protectionnisme.
L’ouverture d’un pays au commerce international a des effets positifs sur le développement de ses entreprises. Il y a donc plusieurs avantages à pratiquer le libre-échange. Tout d’abord c’est un facteur d’expansion économique, en effet il existe un lien étroit entre la croissance économique interne des pays et l’essor des échanges. D’après Smith et Ricardo il n’y a que des bienfaits dans le libre-échange car tous les pays ne disposent pas de ce qui leur est nécessaire pour produire et vivre : besoins de matières premières, de technologies (pays en développement). D’autre part, la demande étrangère est un moyen d’écouler la production : les pays industrialisés ont des entreprises tournées vers l’exportation, les pays en développement ont un développement orienté vers l’exportation car la demande interne est insuffisante. Ainsi le libre-échange permet d’élargir les marchés. L’ouverture des frontières favorise la concurrence : les entreprises doivent innover, se moderniser, s’adapter, augmenter la productivité, investir, c’est-à-dire être compétitif et s’orienter vers les secteurs les plus performants. Elle entraîne aussi une diversification de la consommation : voitures allemandes, japonaises… Enfin le libre-échange favorise la bonne entente entre les pays : c’est un instrument de pacification selon Ricardo. Cependant, le libre-échange a ses limites, en effet il rend fragiles les économies des pays concernés car les pays deviennent interdépendants et les